Les traitements anti-âge non invasifs
En matière de lutte contre les signes du temps, la médecine esthétique dispose d’un vaste panel de solutions peu invasives. Des techniques qui offrent des résultats probants et la possibilité de repousser au maximum les interventions chirurgicales.
Dès les premiers signes de l’âge, les praticiens peuvent proposer des solutions adaptées.
« C’est à la trentaine que les premiers signes de l’âge se manifestent. Ridules, sillons nasogéniens, ride de la gabelle, on observe même parfois une légère distension de l’ovale du visage, aux alentours de 35 / 38 ans. Il faut alors commencer à envisager des traitements, régulièrement et consciencieusement, explique le Dr Gilles Korb, médecin esthétique à Nantes. Dans notre discipline, la prévention est très importante. »
Auparavant, il aurait été bon de suivre des règles hygiéno-esthétiques simples. Faire une croix sur la cigarette, boire peu d’alcool, ne pas manger trop gras, ni trop sucré (le sucre favorisant considérablement le stress oxydatif), dormir suffisamment et protéger sa peau du soleil. Le b.a-ba qu’il est bon de rappeler. Une fois que le vieillissement débute son lent travail, il existe fort heureusement une armada de solutions qui permettent d’atténuer ou d’effacer ses marques. « Il est primordial de faire un bon diagnostic, poursuit le Dr Gilles Korb. C’est au praticien de déterminer quelles sont les priorités de sa patiente et de travailler progressivement. C’est plus que jamais du cas par cas. »
«C’est à la trentaine qu’il faut commencer à envisager des traitements réguliers et consciencieux.» Dr Gilles Korb, médecin esthétique.
Des techniques adaptées
Certaines solutions permettent de débuter les traitements en douceur dès la trentaine, voire avant. C’est le cas notamment des Leds. Utilisées pour redonner de l’éclat au teint, leur lumière froide accentue le processus de réparation des tissus, faisant d’elles un précieux allié pour le traitement de cicatrices récentes, des vergetures et même de certaines brûlures. «L’intérêt des Leds, précise le praticien, est de pouvoir les combiner à d’autres techniques. En complément d’un peeling ou d’injections, par exemple, elles assurent un rôle anti-inflammatoire non négligeable. » Le médecin esthétique ou le dermatologue peut également être amené à proposer des radiofréquences, associées ou non au micro needling (qui consiste à piquer la peau à l’aide d’un roller manuel ou d’un stylo électrique), pour stimuler les fibrobroblastes. Les radiofréquences vont principalement agir contre le relâchement cutané, en faisant passer des ondes électromagnétiques à très haute fréquence dans la peau, afin de produire de la chaleur (environ 42°C) dans les tissus sous cutanés.
Résultat : les fibroblastes vont relancer la fabrication de collagène sur la durée. La peau est lissée, comme repulpée. Les ultrasons fonctionnent à peu près de la même manière, si ce n’est que la chaleur produite est de 55°C. Leur action, bien que plus douloureuse, ne nécessite qu’une seule séance, contre deux ou trois minimum pour les radio- fréquences. Enfin, le photo rajeunissement par lumière pulsée ou laser peut également être envisagé d’autant que la technique fonctionne également sur les taches pigmentaires : « Certaines patientes souffrent dès 35 ans de petites dyschromies ou de problèmes vasculaires de type couperose, continue le Dr Korb. Le laser Yag, par exemple, offre de très bons résultats sur ces taches naissantes. »
Peeling, l’anti grise mine
Ridules et teint terne ne font pas bon ménage. Pire, ils sont la garantie d’une mine fatiguée. Pour améliorer le grain de peau, rien de tel que les peelings superficiels. À base d’acide de fruits ou de TCA, la technique consiste à éliminer les cellules mortes, tout en stimulant le renouvellement cellulaire. La peau aura été préparée et nettoyée afin de garantir une meilleure pénétration du produit. Dès 25 / 30 ans, le peeling superficiel – également appelé lunch peel du fait de sa rapidité d’exécution et de l’absence de suites – illumine un teint de fumeuse ou atténue les premiers signes de l’âge. Il offre un coup d’éclat, visible immédiatement. Le peeling moyen, quant à lui, pénètre en profondeur du fait d’actifs plus concentrés. Entraînant une desquamation, cette technique à envisager dès 40 ans agit aussi bien sur les rides et ridules que sur les taches ou le relâchement cutané. La peau du visage, mais également le cou, le décolleté ou le dessus des mains peuvent faire l’objet d’un peeling moyen. Il faudra évidemment suivre un traitement post-acte. De nouveaux produits permettent d’envisager le peeling moyen plus aisément .
Injections et autres traitements
Le médecin peut aussi proposer des traitements plus invasifs, « comme les fils de maillage ou les injectables » ajoute le Dr Gilles Korb. Les premiers sont multiples et sont à utiliser en fonction de la zone à traiter et des résultats escomptés.
Source: Peelings Magazine – Traitement anti-âge
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