Les traitements pour la chute de cheveux et lutter contre la calvitie

Les causes de la calvitie

L’Alopécie androgénétique est la cause la plus fréquente de la calvitie. Elle touche 5% des hommes de 20 ans et plus de 40% des hommes après 40 ans. Elle est liée à un excès de production d’une hormone mâle, la dihydrotestostérone. L’origine est à la fois génétique et hormonale C’est donc une pathologie principalement masculine, mais les femmes sont également concernées.

Les 7 stades de l’évolution d’une calvitie sont répertoriés dans la classification de Norwood-Hamilton pour les hommes et de Ludwig pour les femmes.

On retrouve souvent une prédisposition personnelle (hyperpilosité corporelle) mais aussi familiale (calvitie précoce chez le père).

La calvitie débute au niveau des golfes en même temps que le recul de la ligne chevelue antérieure, puis elle s’étend en arrière vers le sommet du crâne. Dans tous les cas, la zone de la couronne sera toujours préservée.

Cependant d’autres causes non androgénétiques de calvitie ont été répertoriées en fonction de leur origine et /ou de leur mode d’apparition

• les chutes de cheveux temporaires et massives :

choc psycho-affectif, stress, deuil, dépression

traumatismes physique: accident, chirurgie avec anesthésie générale

carences alimentaires diverses (fer, sels minéraux, vitamines)

régimes végétariens ou végétaliens, régimes amaigrissants sévères ou à répétition

Quand le problème est traité, les cheveux repoussent en quelques mois.

• les chutes de cheveux abondantes apparaissant quelques jours ou semaines après l’élément déclencheur :

traitement par radiothérapie

chimiothérapie anticancéreuse

toxiques industriels (arsenic, thallium…)

médicaments: anticoagulants, antidépresseurs, corticoides, oestroprogestatifs, béta-bloquants, antithyroidiens, anticholestérolémiants

• les causes endocriniennes :

hypo ou hyperthyroidie, diabète, maladie de Crohn, maladie des glandes surrénales

Le traitement de la pathologie permet au cheveux de repousser

• les causes cicatricielles : les follicules sont définitivement détruits

accidents, brûlures,dermatoses (lichen), cancer de la peau

maladies auto-immunes: lupus, sclérodermie, sarcoidose…

• la sénescence : avec l’âge, après 50 ans ou à la ménopause, la chevelure s’éclaircit et les cheveux deviennent plus fins.Quant aux cheveux blancs ils sont plus fragiles et cassants et résistent moins bien aux agressions externes (UV).

Chez les femmes : outre les causes sus-citées, la calvitie présente des caractéristiques féminines particulières.

La calvitie touche essentiellement le dessus du crâne au niveau de la raie médiane et le sommet (vertex) en respectant la ligne frontale. Elle est donc moins spectaculaire que chez les hommes, car les femmes sont protégées par leurs oestrogènes. La chevelure devient plus clairsemée et les cheveux s’affinent.

Il existe des facteurs spécifiquement aggravants de l’alopécie féminine:

ablation chirurgicale des ovaires ou de l’utérus, présence de kystes ovariens, contraceptif oral mal adapté (progestatifs de 1e et 2e génération), grossesses répétées, allaitement. Des examens biologiques compléteront le bilan.

PRENEZ RDV POUR IDENTIFIER VOTRE CAS

Les traitements médicaux de la calvitie

1-Les médicaments « anti-chute »

Réservés essentiellement aux hommes car la plupart d’entre eux sont contre indiqués chez les femmes.

Ils ont une action destinée à ralentir la chute des cheveux et stimuler la repousse capillaire à condition que les follicules pileux soient encore présents (cheveux fins et clairsemés). Par contre sur des zones glabres totalement dépourvues de cheveux, ces traitements sont inefficaces car les follicules ont disparus.

Il faudra poursuivre le traitement plusieurs mois voire plusieurs années car à son arrêt, les effets s’estomperont en quelques mois.

Le Minoxidil en lotion à 2% ou 5% ou le Trioxidil 10% : il permet la repousse des cheveux dans environ 1/3 des cas et arrête leur chute dans un autre 1/3. Pour les 30% restants le traitement est inefficace. Le produit s’applique 2 fois par jour, matin et soir directement sur le cuir chevelu. Son usage est donc assez contraignant. Des irritations locales ont été observées. On peut y associer par voie cutanée un gel de testostérone.

À savoir : au début du traitement la chute des cheveux est plus abondante. L’arrêt du traitement entraîne la reprise de la chute des cheveux.

Seul le Minoxidil à 2% est autorisé chez les femmes.

Le Finastéride: est indiqué pour les hommes après la puberté entre 18 et 40 ans et présentant une alopécie modérée. Contre indiqué chez les femmes.

En prise à 1 mg par jour pendant plusieurs mois, prolongée sur plusieurs années, il permet une stabilisation de la chute des cheveux. Après 2 ans de traitement régulier on peut observer dans 60% des cas, une repousse faible à modérée des cheveux. Les résultats sont donc un peu meilleurs que pour le Minoxidil.

Le Finastéride présente cependant l’inconvénient d’entraîner des troubles de la libido et de l’érection(15% des cas) et une diminution de la fertilité, certes réversibles à l’arrêt du traitement. Certains praticiens sont réticents à le prescrire, car il peut entraîner un état dépressif : à éviter chez les patients déprimés.

Cependant à l’arrêt du traitement, les cheveux recommencent à tomber.

Les traitements médicamenteux sont inefficaces sur vous ?
Leurs effets s’estompent trop vite ?

La Mésothérapie est une technique EFFICACE et DURABLE contre la perte de cheveux !


VOTRE RDV POUR UNE CONSULTATION

2-La Mésothérapie

Sous forme d’injections multiples dans le cuir chevelu, elle est proposée autant pour prévenir la chute des cheveux que pour traiter une calvitie installée. Elle ralentit la perte des cheveux, renforce et restructure les follicules pileux, améliore leur vascularisation,réhydrate le cuir chevelu et diminue la formation de pellicules. Les cheveux retrouvent également souplesse et brillance. Le taux de satisfaction est supérieur à 80%.

On procède par injections multiples et rapprochées directement dans le cuir chevelu soit manuellement soit à l’aide d’un injecteur automatique.

Il existe sur le marché divers type de solutions injectables :

• soit un mélange classique d’acide hyaluronique non réticulé (fluide), de vitamines du groupe B (acide folique, biotine…) et d’acides aminés.
• soit plus récemment et promis à un développement très prometteur l’utilisation de peptides biomimétiques injectables. Les peptides sont des molécules présentes à l’état naturel dans notre organisme et dont le rôle est de stimuler des cellules cibles, en l’occurrence ici, les follicules pileux. Cependant avec le temps, la quantité et l’efficacité de ces peptides diminue voire s’effondre. Le laboratoire Coréen de biotechnologie Caregen a récemment réussi à reproduire par biosynthèse ces peptides naturels, afin de les réintroduire par injections dans le cuir chevelu et venir ainsi combler le déficit des peptides naturels en mimant leur fonction biologique, d’où leur dénomination.

Ainsi réinjectés selon un protocole bien précis de 7 séances d’injection étalées sur 5 mois , ces peptides biomimétiques vont relancer l’activité des follicules pileux, améliorer leur vascularisation et permettre aux cheveux de repousser.

Il existe cependant un autre procédé pour injecter les peptides par la méthode HAIRGEN, développée par un autre laboratoire Coréen. Le procédé combine, au sein d’une pièce à main automatique que l’on passe sur le cuir chevelu, à la fois des injections de peptides, du micro-needling et des lumière LED rouges et bleues. Le traitement dure 10 minutes tout au plus. Il faut compter 8 séances à raison d’une séance par semaine.

Le traitement par peptides biomimétiques, s’adresse donc aussi bien aux patients qui perdent leur cheveux que ceux dont la chevelure s’éclaircit avec des cheveux devenant trop fins.

Ils sont également très intéressants pour conserver la vitalité des greffons capillaires utilisés dans les greffes de cheveux.

→ PLUS D’INFOS SUR LES PEPTIDES BIOMIMETIQUES

Les injections sont réalisées sur des cheveux propres et un cuir cheveu préalablement désinfecté. Elles sont légèrement douloureuses en particulier dans la région des golfes et de la ligne d’implantation antérieure. On peut éventuellement appliquer une crème anesthésiante ou utiliser des packs de froid avant les injections.

On complète les injections par une exposition à la lumière LED pour en potentialiser les effets.

Par la suite, on planifiera des séances d’entretien 1 à 2 fois par an ou plus en fonction des cas, pour conserver les résultats acquis.

Par contre ces traitements sont inefficaces sur les zones où les follicules pileux ont totalement disparus et où le cuir chevelu apparaît glabre. Dans ce cas, seule la greffe de cheveux pourra apporter une solution.

PRENDRE RENDEZ-VOUS POUR LA MESOTHERAPIE

3-La photobiomodulation par lumières LED

Elle est utilisée dans le traitement de la calvitie et dans la repousse capillaire en utilisant des longueurs d’onde bien définies, le rouge et le jaune pour stimuler les follicules et leur vascularisation, le bleu pour son action bactéricide. Les lumières LED stimulent les cellules des follicules pileux, augmentent la micro-circulation capillaire et l’oxygénation locale. Les LED complètent le plus souvent les séances de mésothérapie et sont rarement utilisées seules. Pour une meilleure efficacité, il est cependant possible de doubler les doses de LED à raison de 1 à 2 séances supplémentaires par semaine.

4-Les compléments alimentaires

Ils améliorent la texture et l’aspect des cheveux et donnent leurs meilleurs résultats dans les calvities débutantes et les chutes de cheveux saisonnières. Ils complètent utilement les autres traitements mais leur action reste cependant modérée.

Les molécules les plus utilisées sont les acides aminés, le soufre, les vitamines B et C, les oligoéléments (fer, zinc, silicium, Omégas 3-6-9). On les trouve en pharmacie sous forme de préparations magistrales ou en comprimés prêts à l’emploi plus faciles à utiliser.

• Les traitements interdits ou en cours d’étude :

Les injections de PRP (plasma riche en plaquettes) sont désormais interdites en France pour traiter la calvitie, car la loi Française interdit les prélèvements sanguins à visée esthétique au sein d’un cabinet médical.

De même l’injection de cellules souches mésenchymateuses par prélèvement et réinjection de follicules pileux centrifugés, est encore à ce jour au stade expérimental et n’a pas encore fait ses preuves.

l’Androcur autrefois utilisé dans le traitement de la calvitie féminine est désormais interdit car il induirait l’apparition de tumeurs cérébrales.

• L’hygiène au quotidien :

Nous perdons en moyenne 50 à 100 à cheveux par jour ce qui est normal. Si on ne se lave pas les cheveux pendant plusieurs jours, ils vont simplement devenir gras mais ne vont pas plus tomber. Par contre le jour du shampooing, nous allons mathématiquement en perdre plus, fonction du nombre de jour passés sans les laver. Il n’y a évidemment pas lieu de s’en inquiéter.

Quelques conseils, l’important étant de ne pas agresser au quotidien les cheveux et le cuir chevelu :

Se prémunir contre les agressions courantes : stress, soleil, froid, pollution…

Pas plus de 4 à 6 shampooings par semaine : préférer des shampooings au PH neutre achetés en pharmacie.

Utilisation modérée du sèche-cheveux sans chaleur excessive, peignes et brosses non agressifs

Pour les femmes éviter autant que faire se peut, les tensions excessives sur les racines des cheveux telles que chignons, cheveux tirées en arrière etc…

Rincer les cheveux après les bains de mer (sel) ou en piscine (chlore).

PRENDRE RENDEZ-VOUS AVEC LE DR KORB

La greffe de cheveux

Les implants capillaires sont le seul traitement chirurgical efficace de la calvitie des zones glabres et dégarnies car ils assurent une réelle repousse capillaire. La greffe peut être programmée à partir de 35 ans, lorsque la chute est stabilisée. En général elle devient l’unique recours thérapeutique à partir du stade 5 de calvitie selon la classification de Norwood et Hamilton. Cependant il s’agit d’un traitement purement mécanique par transplantation de bulbes pileux d’une région du crâne à une autre. Le cuir chevelu transplanté restant soumis à l’imprégnation de testostérone responsable de la calvitie, il s’avère donc nécessaire de continuer à la freiner.

D’où l’utilité des traitements anti-chute après la greffe, pour maintenir le résultat à moyen-long terme.

Idées reçues :

• Couper les cheveux ne les fera pas repousser plus vite ou plus épais,
• Les cheveux gras ne tombent pas plus que les cheveux secs,
• L’application de gel ou de laque, sauf allergie, n’a semble t’il pas d’effets nocifs.

Découvrez les vidéos sur les techniques de mésothérapie pour la perte des cheveux sur la page Instagram du Dr. Korb :